lotus japonicus somatic embryo extract

Le lotus (Lotus Japonicus) est une plante particulièrement vénérée dans les cultures asiatiques, réputée pour sa beauté. La plante, ses racines, ses feuilles, ses fleurs et ses graines sont utilisées dans l'alimentation, la santé et les cosmétiques.

Il est intéressant de noter que le lotus fait partie de la famille des légumineuses, qui se distinguent par la présence d'une fructification bifurquée, les graines étant fixées le long de la partie « articulée » de la gousse. Le lotus se distingue également par sa capacité à fixer l'azote grâce à une relation symbiotique avec des bactéries bleu-vert du genre Rhizobium.

Le lotus Japonicus est un ingrédient issu de l'extraction de symbiosomes (nodules racinaires) isolés de racines de lotus. Cet ingrédient a démontré des effets uniques sur le contrôle de la couleur et du teint de la peau. Il a récemment été découvert qu'un mécanisme de la mélanogénèse débute par le déclenchement d'une cascade de réactions enzymatiques induites par la formation de radicaux libres d'oxyde nitrique, formés principalement lorsque les UVB stimulent la formation d'oxyde nitrique synthase, l'enzyme responsable de la conversion de l'arginine en citrulline et de la libération d'une molécule d'oxyde nitrique.

La formation de radicaux libres d'oxyde nitrique régule positivement le GMP cyclique via la voie NO-GMPc. Finalement, le GMPc devient un mécanisme de régulation positive de la tyrosinase, l'enzyme responsable de la formation de mélanine à partir de DOPA, via la voie de la protéine kinase C (PKC). Un intermédiaire de cette cascade est la guanylylcyclase, une enzyme hémique qui se lie à l'oxyde nitrique et, par conséquent, régule positivement le GMPc. L'extrait de symbiosomes de Lotus Japonicus est connu pour contenir une protéine hémique végétale appelée léghémoglobine, très proche des protéines globines humaines telles que l'hémoglobine et la myoglobine. Il a été démontré que la léghémoglobine se lie fortement au monoxyde d'azote, et l'hypothèse a été émise que si la léghémoglobine issue des symbiosomes de Lotus pouvait entrer en compétition avec la guanylylcyclase pour le monoxyde d'azote disponible, l'extrait pourrait alors ralentir la formation de tyrosinase en contrôlant la régulation positive du c-GMP.