croton lechleri resin powder

Comme on l'appelle communément, le « Sang de Dragon » est un extrait hydroglycolique obtenu à partir de l'arbre Croton lechleri ​​​​(nom latin) qui possède de nombreuses propriétés bénéfiques pour les soins de la peau. Ce composant est particulièrement apprécié pour ses propriétés cicatrisantes, réparatrices et anti-âge efficaces, ainsi que pour sa capacité à avoir un effet protecteur sur la peau.

Croton lechleri est une plante de la région amazonienne péruvienne où elle est communément connue sous le nom de Sangre de Grado, qui se traduit par « Sang du Dragon » en référence à l'épaisse résine rouge de l'arbre.

La résine de Croton lechleri a des propriétés médicinales et est utilisée par les populations locales comme pansement liquide, appliqué pour sceller les plaies, car elle sèche rapidement pour former une barrière protectrice semblable à la peau. Son utilisation par les autochtones a conduit à des études scientifiques et à l'observation de son activité antioxydante in vitro ainsi que de son comportement mutagène et antimutagène.

Les principaux constituants de la résine produite par Croton lechleri sont les proanthocyanidines, qui constituent plus de 90 % de son poids sec. Les 10 % restants sont constitués en grande partie de l'alcaloïde Taspine, ainsi que de la catéchine, de l'épigallocatéchine, de l'épicatéchine et de faibles quantités de composés terpéniques et de la lignine diméthylcédrusine.

Grâce à la variété de composés qu'il contient, le Sangre de Drago agit comme un agent multifonctionnel.

La résine de Croton lechleri a une longue histoire d'utilisation médicinale par les peuples autochtones et est largement utilisée dans des contextes urbains et ruraux au Pérou et dans d'autres pays endémiques. Pendant des siècles, elle a été utilisée pour couvrir les écorchures, les coupures, les égratignures, les ampoules, morsures et piqûres pour prévenir les saignements, diminuer l'inflammation, sceller les plaies et les blessures pour prévenir les infections. La résine sèche rapidement sur les tissus mous et endommagés, formant une barrière d'épaisseur similaire à celle de la peau enlevée, considérée comme une « seconde peau ». On pense en outre que l’activité antimicrobienne offerte par la plante offre une protection contre les blessures. La formation de cette barrière résistante est probablement due à la capacité de la résine à co-précipiter avec les protéines environnantes ou les éléments de la matrice extracellulaire.